Depuis longtemps, j’avais en tête cette image d’un désert plein de fumée pour le shoot d’une moto qui n’a rien à faire là.
Thomas Cortesi
Tout est dit. Et Thomas en a vu d’autres.
Un paysage aride à perte de vue, des montagnes peu avenantes et un monstre. Mécanique. Pas brutal, simplement violent.
Voici les ingrédients du film “Dust Redemption” de Michel Never, l’aventurier de l’équipe Hoot Editors, perdu quelque part au sud avec une fine équipe, le photographe Thomas Cortesi et le pilote officiel Agusta Thibaut Nogues.
En cette mi-octobre, la chaleur se fait encore sentir et la poussière de l’été brulant qui n’est pas encore tout à fait fini en ces contrées, couvre le moindre espace, met les humains et les équipements à rude épreuve. Terre et poussière sont bien les autres acteurs de cette fresque vidéo, presque mythique tant le repérage, les conditions et le casting mécanique semblent décalés.
Le photographe et le pilote sont en action sous les rugissements de la MV Agusta à la limite du rupteur. La terre vole, la poussière étouffe et donne à la lumière une couleur digne d’un Sergio Leone des sixties.
Dust Redemption est une chorégraphie mécanique sur un terrain de jeu parfaitement calibré pour la première co-production Hoot Editors X TotheLand, qui en appelle d’autres, tout aussi originales qu’extrêmes.
DUST REDEMPTION, un film court de ©Michel Never
Une co-production Hoot Editors x TotheLand (2’58” – 2021)
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